Ce dimanche 6 avril, Aix Les Bains et toutes les autres équipes engagées finissaient la saison échiquéenne. Et pour clôturer cette saison en Nationale IV, Aix Les Bains finit par un déplacement aix-ceptionnel en direction de Saint Clair du Rhône. Pour vous situer, ce sont trois heures de trajet aller-retour que cinq joueurs d’échecs aixois ont enduré pour aller jouer contre le club de Saint Clair du Rhône. Et oui, cinq aixois : nous sommes partis avec trois joueurs en moins. Mathématiquement parlant, nos adversaires ont 3-0 en leur faveur alors que nous sommes en route pour représenter la Savoie !
Trois forfaits, trois points d’avance pour nos adversaires : même pas peur !
Vers 14h, l’équipe aixoise, avec Philippe comme chauffeur, arrive sur le lieu de la rencontre ! Aix Les Bains n’a alors qu’un objectif : marquer 5 à 3 ou alors jouer la nulle avec un 4-4. Rien n’est impossible tant que l’on n’a pas réussi à le faire ! L’équipe aixoise est composée, dans l’ordre des échiquiers de : Jean-Pierre, Virginie, Eugène, Philippe et Alexandre, un jeune en très forte progression.
A 14h30, les rondes commencent. La tension se fait sentir. Philippe est, pourrait-on dire, calme. Aucune touillette n’est massacrée durant les trente premières minutes de jeu. Un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche, et un coup d’œil à son jeu histoire de ne pas donner une pièce en un coup à un son adversaire. Trois coups d’œil pour seulement deux yeux, bizarre me direz-vous !
Le premier à finir sa partie, c’est Alexandre. Malgré une très belle combativité, il s’incline face à Luc Vallot (1589 élos). 4-0 pour Saint-Clair du Rhône : la nulle est toujours jouable. Les aixois redoublent d’efforts et c’est Eugène qui apporte le premier point en remportant sa partie face à Erick Gervaux (1670 élos). Trois parties restent en cours. Les minutes passent, longuement. Aucune mimique ne laisse trahir une émotion, les joueurs de l’Académie d’Échecs d’Aix Les Bains restent de glace ! Philippe joue un style « classique », Jean-Pierre avance tranquillement sur l’échiquier avec sa qualité en plus et Virginie expérimente, forçant son adversaire à donner de sa personne ! Jean-Pierre est le troisième à finir sa partie et offre le deuxième point à l’équipe en l’emportant face à Emmanuel PIERSON (1878 élos). 2-4 pour Saint Clair du Rhône : la folle aventure aixoise commence !
Virginie et Philippe : une ténacité à toute épreuve !
Deux joueurs sont toujours assis devant l’échiquier, et deux points nous séparent de l’égalité. Que de suspense ! Ni Virginie ni Philippe ne lâchent le morceau, ils savent l’enjeu qu’il y a sur leurs épaules. Tous les deux peuvent avoir la nulle mais ils tentent tout afin de trouver une parade pour l’emporter. Dix-neuf heures passées et nos aixois jouent toujours. Philippe, malgré tous ses efforts, fait partie nulle avec son adversaire, Thomas Fiscarelli (1680 élos). A noter que notre Philou n’a massacré aucune touillette à café pour cette dernière rencontre ! Alors que Virginie loupe le gain d’un cheveu, elle est obligée de faire un échec perpétuel pour ne pas perdre la partie. Elle imite son acolyte Philippe et fait match nul face à Bernard Valverde (1770 élos).
Résultat de la ronde : malgré trois points en moins au démarrage, Aix Les Bains passe de 0-3 à 2-4 en faveur du club de Saint Clair du Rhône. Un grand bravo et un grand merci à l’équipe de Saint Clair du Rhône pour leur accueil et leur gentillesse.
Résultat de la saison 2013/2014 : Aix Les Bains assure le maintien en Nationale IV pour la saison prochaine. Saint Clair du Rhône descend en Régionale alors qu’Annemasse monte en Nationale III.
Je m’inscris en faux et en deuxième année de médecine. Philou n’a pas massacré de petites cuillères en plastique MAIS !
Il a renversé son verre d’eau sur l’échiquier. Un grand journaliste issu du sérail de « Libération » l’a vu. Ce qui lui a valu une remarque assassine d’entre les dents de son adversaire (physique présidentiel, à savoir 150 kgs au moins) » on avait dit : pas de gobelet à l’échiquier ». C’était pas mal essayé quand même. La prochaine fois, je lui demanderai l’heure quand il aura son café bouillant au-dessus du crâne de son partenaire de jeu, ce sera plus efficace. Je sais d’ailleurs que Philou court très vite. Dernière chose. Quand je demande au même sus-nommé Philou de jouer pour le gain alors qu’on attend le résultat de sa partie pour rentrer, il est inutile de manoeuvrer son cavalier sans rien faire pendant 50 coups, cela ne sert strictement à rien, à rien d’autre qu’à provoquer une crise d’hystérie aussi collective que présidentielle avec tapotage de la montre et du front assortie de l’expression « Allahu akbar ! ». On est rentré à 22 h 30. En même temps, on s’en fout, tout le monde dormait pendant qu’il parlait seul au volant de la passion de son métier, mécanicien je crois.
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Mon pauvre Philou !
Tu les emmènes, tu t’appliques, tu ne manges pas les cuillères (pourquoi ? Ils n’en avaient plus ?), tu les ramènes pendant qu’ils ronflent et ils ne sont encore pas contents.
C’est vraiment trop injuste !!
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Qui plus est je faisais trainer uniquement parce-que Virginie n’avait pas fini !
J’attendais de voir si il fallait absolument que je gagne pour rétablir la nulle.
Mais bon au final j’ai eu peur de vendanger ma partie, c’est le genre de moment ou à force de chercher à gagner à tout prix on finit par perdre :S
Je précise au passage que l’auteur ne mentionne pas un résident Aixois désireux de débattre avec nos adversaires alors que tous les « jeun’s » l’attendaient, déjà dans la voiture au-dehors !
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C’est même pas vrai ! Menteur ! Je cherchais simplement la sortie et ça a duré un certain temps, c’est tout. C’est la vérité vraie, si je mens tu vas en enfer.
En fait le barman m’a expliqué que c’était assassin de mettre du coca dans le whysquik. Que ça gâchait tout le goût. Alors j’ai pas mis du coca, j’ai remis du whysquik dans le whysquik et cela ne m’a pas gâché le goût, en effet, seulement la vision.
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