Dimanche 2 février, alors que l’odeur des crêpes se fait sentir, notre équipe aixoise ne succombe pas à ce péché de gourmandise et s’en va affronter Annecy C à l’extérieur. La routine habituelle, à savoir départ à 13h30 du club, mais il nous manque un joueur ! Que faire ? Eh bien, Jean-Pierre nous sort une solution impossible : faire jouer Didier Berger, le photographe, le rédacteur, le taxi-driver ! Et c’est ainsi que notre Didier se voit sur l’échiquier quelques minutes après, tout en prenant des photos pendant que son adversaire réfléchit ! Sacré Didier, toujours prêt à rendre service mais d’un autre côté, c’est la devise à la SNCF !
Entre les différents virus qui frappent un à un nos joueurs, une équipe a réussi à se construire, qui rajeunit de jour en jour : le passage du flambeau est assuré d’ici quelques années ! Dans l’ordre des échiquiers, il y avait : Jean-Pierre, Virginie, Philippe (petit Philou pour les intimes), Didier et Konogan Berger (Père et Fils réunis autour d’une même activité, à quand pour le karaté Didier ?), Alexandre Ascenci et les deux inséparables Enzo et Nathan.
L’arrivée à Annecy : en décalé mais avec l’atout Didier !
14h18, avec trois petites minutes de retard, le match commence ! Et notre Didier se retrouve propulsé au quatrième échiquier face à Raymond Brassoud (1606 élos). Il s’est battu l’aixois mais il se retrouve, en finale, avec une tour en moins et abandonne la partie. Un grand merci à lui pour nous éviter un forfait. Et dès qu’il eut fini sa partie, il troqua l’échiquier pour son appareil photo et recommença à nous mitrailler.
Enzo sera le deuxième à plier. Notre jeune garçon se retrouve face à Françoise Ringot (1311 élos). Et il se débrouille bien. Arrivé en final, il y a égalité matérielle entre les deux joueurs mais notre jeune Enzo commet une erreur qui laisse au roi adverse la possibilité de rentrer dans son camp, mangeant alors tous les pions sur son passage. Il perd la partie face à la féminine annécienne.
2-0 pour Annecy C : la pression est bien là !
Malgré la bonne volonté de nos jeunes joueurs, c’est au tour d’Alexandre de continuer ce mauvais passage et de perdre sa partie face à Patrick Lorenter (1556 élos). Le système employé par son adversaire n’était pas connu de notre lycéen et la finale était très difficile pour lui.
Malheureusement, les défaites s’alignent encore pour Aix-Les-Bains. Nathan part perdant en lâchant sa dame contre une tour. Puis, notre blondinet ne se déconcentre pas et reprend le dessus. Il arrive en final avec une tour de plus mais l’expérience lui manquant, il se trompe de stratégie et ne pas empêcher son adversaire d’aller à dame. Il perd sa partie face à Romain Canovas (1340 élos).
4-0 pour Annecy C : Aix-Les-Bains doit remporter les quatre derniers matchs restants !
Ça passe… ou ça casse !
Enfin la première victoire pour Aix-Les-Bains grâce à Jean-Pierre Mercier. Quelque peu inquiet malgré son pion de plus, il a passé outre sa petite appréhension et remporte sa partie face à Pierre De Mazancourt (1639 élos). L’espoir naît, à l’image du halo de lumière derrière notre Jean-Pierre.
4-1 pour Annecy C : le compteur se débloque pour Aix-Les-Bains. Et si on se mettait à croire au match nul ?
Hélas, notre jeune Konogan, toujours aussi concentré et investi sur l’échiquier et malgré un bon début de partie, ne voit pas les ressources du jeune Mathis Sabatier (1569 élos). Avec une tour en moins, Konogan, devant l’expérience de son adversaire, n’a aucune chance de retourner la situation à son avantage. Il abandonne la partie.
5-1 pour Annecy C : le mot d’ordre, c’est limiter la casse !
Ne reste que deux joueurs : Philou, le massacreur de touillettes et Virginie pour représenter la féminité dans ce monde bien trop masculin (le monde des échecs bien évidemment). Dès les premiers coups et en regardant le début de partie de Virginie, les quelques mots de Jean-Pierre Mercier, pendant l’analyse, auront été : « j’étais catastrophé ». Le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est clair et net ! Bref, la partie avance et tourne à l’avantage de Virginie malgré un début de partie quelque peu « improvisé ». Avec deux pions de plus en finale, son adversaire, Arnaud Ringot (1692 élos), abandonne la partie.
Pour une fois, c’est Philippe qui fait le Philou en finissant le dernier. Pardonnons-le car il nous apporte le troisième gain aixois face à Claude Henry (1512 élos). Avec une bonne domination du début à la fin, il s’impose logiquement. Petite note : il n’aura détruit de ses dents finement acérées qu’une seule touillette… alors même que la rencontre ne débute !
Résultat final : 5 à 3 pour l’équipe d’Annecy C
Nos jeunes commencent à s’adapter à la compétition et prouvent qu’ils ont les capacités pour rivaliser avec leurs adversaires. La relève est assurée !
Merci pour l’accueil, la bonne humeur et l’humour de nos voisins du 74 !